Vallée de la Rance - tam gdzie przenikaja sie wody....

Version française

  • Quelle ville Stendal considérait-il comme "une prison de granit noir" ?
  • Où les Vikings ont-ils établi leur campement et sont-ils restés ici ?
  • Qu'est-ce que les Bretons ont péché à Terre-Neuve ?
  • De quoi est fait un lambig ?

Cette semaine nous partons à la découverte avec Loïc, qui m'a fait découvrir son endroit préféré en Bretagne – La Vallée de la Rance. Loïc a 30 ans et a toujours vécu en Bretagne, ses parents et ses grands-parents y vivent aussi, ses arrière-grands-pères y habitaient. Il a grandi ici, et ici, il connaît chaque pierre, chaque plage et chaque ruisseau. Loïc n'a jamais vécu dans une autre région de France, depuis des générations sa famille est ici et Loïc se sent bien ici, et il ne le changerait pour rien au monde. Il est d'abord Breton, puis Français. Cet attachement régional est souvent très visible en Bretagne, même dans la jeune génération, comme Loïc. Un endroit idéal pour se ressourcer et reprendre son souffle avant une nouvelle semaine, se régénérer dans un lieu mélangé d'histoire et de nature.

 

La Rance

Seulement 44 km séparent la Rance entre la source de la Collinée et l'embouchure, dont une infinité de beaux paysages se cachent à chaque tournant de la rivière. Dans la vallée de la Rance, les hameaux et les villages se fondent dans le paysage pour ne jamais en diminuer la beauté paisible. Loin de l'agitation cosmopolite de Rennes ou du flot de touristes de Saint-Malo. Le long de la rivière, à l'ombre des arbres, on peut souvent rencontrer des familles bretonnes qui pique-niquent avec les enfants loin du bruit de la côte. Aller au bord de la mer oblige toujours les parents à prendre tout un lot de matériel en plastique pour creuser la plage et construire des châteaux de sable, alors que le voyage dans la vallée de la Rance ne nécessite pas une telle préparation.

Sur son cours, la rivière rencontre de beaux ponts et viaducs. Des deux côtés de la rivière, le patrimoine bâti offre des haltes passionnantes aux amateurs de belles pierres. La meilleure chose à faire est bien sûr de faire une croisière fluviale. De nombreuses compagnies proposent des croisières en bateau, d'où l'on peut admirer la beauté de la nature, mais pas seulement. Moulins à marée, anciennes mines de sel, menhirs... Ce sont là quelques-uns des trésors locaux que l'on peut admirer.

Léhon

Un des endroits les plus charmants est la petite ville de Léhon près de Dinan. De loin, on peut voir les ruines d'un château féodal du Xe siècle, dont la tâche était de protéger la vallée de la Rance contre les envahisseurs. Un très bel itinéraire mène de Dinan à Léhon, on ne peut pas se perdre en marchant le long du fleuve. La rive droite du fleuve nous mènera à l'abbaye bénédictine abandonnée de Saint Magloire. (Il est l'un des nombreux saints bretons venus de la Manche vers la Bretagne sur le continent. ) C'est un lieu où la méditation et le silence prennent tout leur sens. Les moines qui ont choisi ce lieu pour fonder une abbaye au IXe siècle ne peuvent s’être trompé.

Côte d'Emeraude

L'embouchure du fleuve est vert émeraude et bleu profond, (la côte dans laquelle le fleuve se jette est appelée Côte d'Emeraude en raison de sa couleur) comme dans la Minihic-sur-Rance, où la cale sèche La Landriais rappelle la vocation maritime de la Rance : des bateaux y étaient construits pour les Terre-Neuvas et la région fournissait de nombreux marins de longue distance. Ils produisaient notamment des bateaux typiques des rives du Rance, dont les péniches de Pleudihen-sur-Rance qui approvisionnaient la ville corsaire voisine de Saint-Malo. Cela vaut la peine de s'arrêter un moment pour connaitre les couleurs et leurs noms en breton. La langue bretonne nomme la palette de couleurs un peu différemment. Glaz est donc un mot breton qui n'a pas d'équivalent en français et qui rappelle la palette des couleurs de la mer en Bretagne. Une teinte changeante à mi-chemin entre le bleu, le vert et le gris... C'est la couleur du ciel qui se reflète dans la mer et dont les nuances changent à tout moment, au rythme de la marée, du vent et de notre perception.

Le petit village de pêcheurs de Saint Suillac

En continuant à explorer ce sentier de randonnée de la vallée de la Rance, nous croiserons vers son embouchure le petit village de pêcheurs de Saint Suillac. Un véritable bijou, très souvent négligé par les voitures sur l'autoroute entre Rennes et Saint-Malo. Le recensement de 1851 à Saint Suillac a montré qu'à cette époque, la plupart des habitans étaient marins. On a compté également des sauniers ainsi que des tisserands. Prospères au 17e siècle, les activités liées au tissage du lin et du chanvre et à la vente de produits finis, tels que les bans de toile destinés à la marine à voile, sont devenus au 19e siècle des activités secondaires de subsistances. La terre était généralement cultivée par les femmes. Cette économie mixte se poursuivra jusqu'au milieu du XXe siècle.

Du côté nord, le village est dominé par l’oratoire de La Vierge de Grainfolet, qui témoigne de l'histoire des marins qui allaient pêcher la morue sur les côtes de Terre-Neuve. On dit qu'en 1874, les pêcheurs qui se rendaient à la campagne ont prêté serment : s'ils reviennent tous sains et saufs, ils construiront un sanctuaire en l'honneur de la Vierge à l'endroit où leurs femmes attendaient l'arrivée du bateau. Il a fallu 20 ans pour que tout le monde revienne enfin en 1894 ils tiennent cette promesse. De cet endroit, il y a un merveilleux point de vue sur l'embouchure du fleuve. Le 15 août, fête de Notre-Dame, une procession à l'oratoire a lieu chaque année à la tombée de la nuit, à la lueur des lanternes.

Les légendes

Comme il est d'usage en Bretagne, le sacré se mêle au profane. La foi fervente s'entrelace avec les légendes comme l'eau douce avec l’eau salé. C'est pourquoi de nombreuses légendes ont survécu jusqu'à aujourd'hui. On trouve les légendes concernant le Menhir de Chablé ou une dent de Gargantua.

La légende raconte qu'un géant à l'appétit insatiable voulait un jour manger son propre fils. Quelques témoins courageux, indignés par ce qui allait se passer, ont écarté l'enfant et ont rapidement mis une pierre à sa place. Gargantua s'est griffé sur la roche et a perdu une dent en fermant la mâchoire sur un bloc de granit. Furieux de rage et se jetant sur ceux qui le contrariaient dans sa désastreuse entreprise, il a tué son fils en le frappant à la tête. Effrayés par ce crime odieux, les témoins de l'acte ont harcelé Gargantua à tel point qu'il est tombé malade et est mort. Il a été enterré sur un plateau qui est devenu une montagne : le Mont Garrot. La taille du géant était telle qu'il fallait le plier en sept pour l'enterrer. Son fils a été enterré à l'endroit où la tragédie s'est produite et sa tombe a été recouverte de la dent de son père.

 

Anse du Vigneux - l'ancien campement viking

Cependant, le lieu le plus secret de Saint-Suillac est l'ancien campement viking situé à l'Anse du Vigneux, un lieu longtemps resté énigmatique, situé dans une zone publique, découverte à marée basse, qui correspondrait en fait à l'emplacement de l'ancien camp fortifié. Il n'en reste aujuord’hui que les fondations de pierre qui émergent quand la mer se retire. Les Normands ont dû y établir une forteresse sur les vestiges d'un ancien castrum romain. Occupée probablement entre 900 et 950, elle devait consister en une fortification en bois posée sur un promontoire d'argile entouré d'un ensemble de pierres qui dominait la Rance, et une tranchée extérieure certainement protégée par des pieux. Tout porte à croire que la présence des Vikings en Bretagne était plus importante qu'on ne le croit souvent. Les Danois ont profité de la désorganisation des régions maritimes de Bretagne après la fuite désespérée des élites religieuses et laïques, qui a laissé les paysans sans moyens de défense matériels et spirituels contre les invasions barbares.

Cidre breton

On ne peut parler de la vallée de la Rance sans évoquer le cidre breton, dont le processus de production remonte à la nuit des temps, et est la boisson locale par excellence. Elle est bue dans "la bolée". Pourquoi cette tradition ? Autrefois, dans le village breton, les plats étaient principalement en terre cuite. De ces fameux petits bols, communément appelés "bolées". (bols), boissons alcoolisées, cidre ou autres boissons. La tradition est restée jusqu'à aujourd'hui. De la distillation du cidre naît l'eau-de-vie, sœur du jumeau normand du Calvados, le lambig. On peut visiter les cidreries, apprendre et goûter tous les secrets de cette boisson.

Wersja polska

  • Jakie miasto Stendal uważał za „więzienie z czarnego granitu” ?
  • Gdzie rozbili swój obóz wikingowie i czy tutaj zostali ?
  • Co łowili Bretończycy w Nowej Fundlandii ?
  • Z czego robi się lambig ?

W tym tygodniu swoje ulubione miejsce w Bretanii przedstawił mi Loic. Loic ma 30 lat i od zawsze mieszka w Bretanii, tutaj mieszkają też jego rodzice, dziadkowie a wcześniej pradziadowie. Tutaj się wychował i tutaj zna każdy kamień, plaże i strumyk. Loic nigdy nie mieszkał w żadnym innym regionie Francji, bretończyk z dziada pradziada to właśnie tutaj jest u siebie i tutaj czuje się najlepiej, nie zmieniłby tego za nic na świecie. Jest przede wszystkim Bretończykiem dopiero później Francuzem. Zakorzenienie regionalne często bardzo widoczne w Bretanii, nawet u młodego pokolenia, tak jak w jego przypadku. Idealne miejsce do ładowania akumulatorów i złapania oddechu przed nowym tygodniem, mieszanka historii i natury.

Rzeka Rance

Tylko 44km dzielą rzekę Rance między źródłem w Collinée a ujściem, a w tym nieskończona ilość przepięknych krajobrazów czających sie na każdym zakręcie rzeki. W Dolinie Rance przysiółki i wsie wtapiają się w krajobraz tak, aby nigdy nie umniejszyć jego spokojnego piękna. Spokoju, z dala od zgiełku kosmopolitycznego Rennes lub przepełnionego turystami St. Malo. Wzdłuż rzeki, w cieniu drzew bardzo często można spotkać bretońskie rodziny piknikujące z dziećmi z dala od wrzawy wybrzeża. Wyjazd nad morze, zawsze obliguje rodziców do zabrania całej armii plastikowych sprzętów do przekopania plaży i budowania zamków, podczas gdy wyprawa do doliny Rance nie wymaga aż takiego przygotowania.

W swoim biegu rzeka napotyka na przepiękne mosty i wiadukty. Po obu stronach rzeki, zbudowane dziedzictwo oferuje miłośnikom pięknych kamieni ekscytujące przystanki. Najlepiej jest oczywiście wybrać się w rejs po rzecze, wiele przedsiębiorstw proponuje rejsy stateczkami, skąd można podziwiać piękno przyrody, ale i nie tylko. Młyny pływowe, stare warzelnie soli, menhiry... to jedne z miejscowych skarbów, które można podziwiać.

Léhon

Jednym z najbardziej urokliwych miejsc jest maluteńkie miasteczko Léhon położone niedaleko Dinan. Już z daleko można dostrzec ruiny zamku feudalnego z X wieku, ktorego zadaniem była obrona doliny Rance przed najeźdźcami. Bardzo piękna trasa prowadzi z Dinan do Léhon, nie można sie zgubić idąć wdłuż rzeki. Prawy brzeg rzeki doprowadzi nas do opuszczonego opactwa benedyktyńskiego Saint Magloire. ( Jest on jednym z wielu bretońskich świętych, których tradycje sprowadzają zza kanału La Manche do Bretanii na kontynencie. ) Jest to miejsce, w którym medytacja i cisza nabierają pełnego znaczenia. Mnisi, którzy wybrali to miejsce do założenia opactwa w IX wieku nie mogą się mylić.

Szmaragdowego Wybrzeże

Ujście rzeki w kolorze szmaragdowej zieleni i głębokiego błękitu, ( wybrzeże w jakie wpada rzeka nosi zresztą nazwę Szmaragdowego Wybrzeża, ze względu na swój kolor) jak w Minihic-sur-Rance, gdzie suchy dok La Landriais przypomina o morskim powołaniu Rance: zbudowano tam łodzie dla Nowofundlandczyków, a region zaopatrywał wielu żeglarzy dalekiego zasięgu. W szczególności produkowali oni łodzie typowe dla brzegów Rance, w tym barki z Pleudihen-sur-Rance, które zaopatrywały pobliskie korsarskie miasteczko Saint Malo. Warto na chwilę zatrzymać się przy kolorach i ich nazwach w Bretanii i w języku bretońskim, którzy trochę inaczej w idzą paletę kolorów. Glaz jest więc bretońskim słowem, które nie ma odpowiednika w języku francuskim i które przywodzi na myśl mapę kolorów morza w Bretanii. Zmieniający się odcień, który jest w połowie drogi między niebieskim, zielonym i szarym... To właśnie kolor nieba odbijający się w morzu i którego niuanse zmieniają się w każdej chwili, w rytm przypływu, wiatru i naszej percepcji.

Mała wioskar ybacka Saint Suillac

Kontynuując odkrywanie tego turystycznego szlaku doliny Rance, w kierunku jej ujścia natrafimy na małą wioskę rybacką Saint Suillac. Prawdziwa perełka, bardzo często pomijana przez samochody na trasie szybkiego ruchu między Rennes – St. Malo. Spis ludności Saint Suillac z 1851 r. wykazał, że w tym czasie większość żeglarzy stanowili marynarze, z których część wyjeżdżała na pełne morze. Policzono również niektórych solarzy, a także niektórych tkaczy. Dobrze prosperująca w XVII wieku działalność związana z tkaniem lnu i konopi oraz sprzedażą gotowych produktów, takich jak płócienne zakazy dla marynarki wojennej, stała się w XIX wieku działalnością drugorzędną. Ziemia, była na ogół uprawiana przez kobiety. Ta mieszana gospodarka będzie trwała do połowy XX wieku.

Na północnej stronie, nad wioską góruje oratorium Matki Boskiej Ziarnistej(La Vierge de Grainfolet), które świadczy o historii żeglarzy, którzy wyruszyli na połów dorsza na brzegach Nowej Fundlandii. Mówi się, że w 1874 roku rybacy wyjeżdżający na wieś złożyli ślubowanie: jeśli wszyscy wrócą bezpiecznie, zbudują sanktuarium na cześć Dziewicy w miejscu, gdzie ich żony czekały na przybycie łodzi. Minęło 20 lat, zanim w 1894 roku wszyscy w końcu wrócili i spełnili tę obietnicę. Z tego miejsca rozciąga się wspaniały punkt widokowy na ujście rzeki. 15 sierpnia w święto Matki Bożej co roku odbywa się procesja do oratorium po zapadnięciu zmroku z lampionami.

Legendy

Jak to zazwyczaj w Bretanii sacrum miesza się z profanum. Żarliwa wiara przenika się z legendami niczym słodka woda ze słoną. Stąd też wiele legend, związanych przetrwało do dziś. Z okresu neolitu pozostał Menhir z Chablé lub ząb z Gargantui.

Legenda opowiada o gigancie obdarzonym nienasyconym apetytem, który chciał pewnego dnia zjeść własnego syna. Kilku odważnych świadków, oburzonych na to, co miało się wydarzyć, szybko zepchnęło dziecko na bok i szybko postawiło na jego miejscu kamień. Gargantua zadrapał się po skale i stracił ząb, gdy zamknął szczękę na granitowym bloku. Wściekły z wściekłości i rzucający się na tych, którzy antagonizowali go w jego katastrofalnym przedsięwzięciu, zabił swojego syna w procesie, uderzając go w głowę. Przerażeni tą ohydną zbrodnią świadkowie tego czynu nękali Gargantuę do tego stopnia, że zachorował i zmarł rok, aż do dnia, w którym popełnił swoją zbrodnię. Został pochowany na płaskowyżu, który stał się górą: Górą Garrot. Punkt ten, który wylatuje do rzeki Rance, wzniósł się na wysokość 73 metrów, ponieważ był pokryty klifem, który zniknął i stał się płaskowyżem La Baguais. Rozmiar giganta był taki, że trzeba było go złożyć w siedem, aby go pochować. Jego syn został pochowany w miejscu, gdzie doszło do tragedii, a jego grób przykryty został zębem ojca.

Anse du Vigneux - dawny obóz wikingów

Jednak najbardziej sekretne miejsce St. Suillac to dawny obóz wikingów usytuowany przy Anse du Vigneux, To miejsce, które przez długi czas pozostawało enigmatyczne, usytuowane na publicznym morskim obszarze odkryć, w rzeczywistości odpowiadałoby miejscu dawnego ufortyfikowanego obozu. Wszystko, co z niego pozostało, to kamienne fundamenty, które wyłaniają się podczas odpływu. Normanowie musieli założyć tam twierdzę na szczątkach starożytnego rzymskiego castrum. Zajmowany prawdopodobnie między 900 a 950 rokiem życia, musiał składać się z drewnianej fortyfikacji osadzonej na glinianym cyplu otoczonym zespołem kamieni, który dominował nad rzeką Rance, oraz zewnętrznego okopu z pewnością chronionego przez pale. Wszystko prowadzi nas do przekonania, że obecność Wikingów w Bretanii była ważniejsza niż się często uważa. Duńczycy wykorzystali dezorganizację regionów morskich Bretanii po rozpaczliwej ucieczce elit religijnych i świeckich, które pozostawiły chłopów bez środków materialnej i duchowej obrony przed najazdami barbarzyńców.

Bretoński cydr

Nie sposób mówić o dolinie rzeki Rance bez przywołania bretońskiego cydru, którego proces produkcji sięga początków czasów, jest lokalnym napojem par excellence. Jest pity w „la bolée” . Skąd ta tradycja ? Dawniej na bretońskiej wsi, naczynia były głównie wykonane z terakoty. Z tych słynnych małych miseczek, znanych potocznie jako "bolées" (miseczki), pito napoje, cydr lub inne napoje. Tradycja pozostała do dzisiaj. Z destylacji cydru rodzi się eau-de-vie, siostra bliźniaczka calvadosu z Normandii – lambig. Przedsiębiorstwa produkujące cydr można zwiedzać , poznać i posmakować wszystkie tajemnice tego napoju.